L’héritier. C’est évidemment ainsi que chacun voit Femi Kuti, fils de Fela, le créateur nigérian de l’afrobeat, dans les années 1970, qui marie jazz, funk et musique traditionnelle africaine. C’est d’ailleurs à côté de son père que Femi fait ses armes sur scène alors qu’il n’a que 17 ans. Il y joue du saxo, comme son père. Et comme son père, décédé en 1997, Femi s’engage en politique sur le mode citoyen, et non politicien, à travers ses chansons qui dénoncent la corruption et les dictatures en Afrique. Et c’est sur scène, souvent au Shrine, le club de Lagos associé à jamais à son père, que Femi répand la bonne parole – et les bonnes notes.
Les albums s’enchainent – Fight to win, Day by day, Africa for Africa, One people, One world… Et les scènes du monde entier le réclament. Il faut dire que ses concerts, où l’énergie le dispute à l’engagement, sont des expériences exceptionnelles ; Femi peut rester quatre ou cinq heures sur scène.
Le passeur. En 2019, outre une apparition sur le nouvel album de Coldplay, Femi s’enferme en studio avec son fils Made, bassiste, pour enregistrer un album commun : Legacy+, sorti en février 2021.
La tradition familiale se perpétue.
Contact booking : Etienne Ziller e.ziller@asterios.fr / Emma Dif - e.dif@asterios.fr