On pourra discuter à l’infini, mais on ne sait pas forcément très clairement où la voix de Gabi Hartmann nous transporte : un bar jazz en sous-sol, une plage tropicale au crépuscule, une terrasse dans une pente de Lisbonne, le fond d’une brasserie parisienne par une nuit d’hiver ? On ferme les yeux et passent, enlacées, l’ombre d’une légende du jazz, d’une diva de la bossa nova, d’une grande dame en noir de la chanson française ou portugaise, quelque part au carrefour du chic exquis et de la mélancolie vertigineuse, de la douceur consolante et du spleen partagé. Quelques mois après un EP introductif, paraît enfin le premier album de Gabi Hartmann, produit avec Jesse Harris. Ils se rencontrent en 2018 à New York. Il apporte tout ce qui fait la gloire de ses collaborations avec Norah Jones, Madeleine Peyroux ou Melody Gardot.
Quand Jesse Harris lui propose de produire son album, elle y voit une invitation à « rassembler tout ce que je suis », dit-elle – l’amour de Billie Holiday et de Lhasa de Sela, ses amitiés pour le flûtiste soudanais Ghandi Adam et pour le guitariste guinéen Abdoulaye Kouyaté, son admiration pour l’immense crooner Henri Salvador et ses souvenirs de voyage en Afrique, son matériel tout neuf et des splendeurs vénérables écrites avant la naissance de ses parents…
Et voici que l’album confirme : timbre chaud et précis avec une once de désinvolture élégante, charme également funambule en français, en anglais et en portugais (et aussi pour quelques couplets en arabe), esthétique intemporelle et regard franc sur son époque (La Mer, titre tragique sur le sort des migrants en Méditerranée), phrasé d’idole du disque et classe des classiques de Cinecittá, auteure introspective et compositrice plurielle… Voici ce que les Américains appellent chanteuse, et que l’on appelle lady en français, aussi douée pour se montrer telle qu’en elle-même que pour endosser les habits de la légende.
Projet soutenu par la Région Île-de-France dans le cadre du dispositif FoRTE - Fonds régional pour les talents émergents.
Quand Jesse Harris lui propose de produire son album, elle y voit une invitation à « rassembler tout ce que je suis », dit-elle – l’amour de Billie Holiday et de Lhasa de Sela, ses amitiés pour le flûtiste soudanais Ghandi Adam et pour le guitariste guinéen Abdoulaye Kouyaté, son admiration pour l’immense crooner Henri Salvador et ses souvenirs de voyage en Afrique, son matériel tout neuf et des splendeurs vénérables écrites avant la naissance de ses parents…
Et voici que l’album confirme : timbre chaud et précis avec une once de désinvolture élégante, charme également funambule en français, en anglais et en portugais (et aussi pour quelques couplets en arabe), esthétique intemporelle et regard franc sur son époque (La Mer, titre tragique sur le sort des migrants en Méditerranée), phrasé d’idole du disque et classe des classiques de Cinecittá, auteure introspective et compositrice plurielle… Voici ce que les Américains appellent chanteuse, et que l’on appelle lady en français, aussi douée pour se montrer telle qu’en elle-même que pour endosser les habits de la légende.
Projet soutenu par la Région Île-de-France dans le cadre du dispositif FoRTE - Fonds régional pour les talents émergents.
Contact booking : Etienne Ziller & Alex Fallourd
e.ziller@asterios.fr / a.fallourd@asterios.fr